MONTAGNE, limite de  la juridiction de Saint-Emilion

Le texte ci-dessous est un extrait de la charte par laquelle le roi d’Angleterre accorde (en 1289), aux officiers municipaux de St-Emilion, la haute et basse justice sur les biens et les personnes : Edouard, roi d’Angleterre par la grâce de Dieu, Maître de l’Irlande et duc d’Aquitaine, donne son salut à tous ceux à qui parviendra la présente lettre : voulant faire faveur spéciale à nos chers et fidèles sujets, à nos jurats et à notre ville de Saint-Emilion, nous leur accordons le droit de ban, à savoir depuis ladite ville de Saint-Emilion, vers Castillon, jusqu'au lieu vulgairement appelé Pré de Neyron; de là, jusqu'au pont appelé de Pierre ; de là jusqu'au bord extérieur de la rivière de Brane (Dordogne); de là jusqu'à l'eau de Tailhayat (ruisseau de Tailhat) et jusqu'au bord extérieur, de ce dit bord jusqu'à la croix de Montagne (1) près de l'hospice de Pomeyrols; de la dite croix jusqu'au gué de Leyrat (Guadeleyrat) là où descend l'eau dite la varvanne (barbanne) et du lieu dit jusqu'au moulin Raymond des Cures (Moulin de Farguet) qui est dans le lieu appelé Parsac ; et du lieu dit jusqu'à l'orme de la Carrua, en dessous du Puy Blanquet ; du lieu dit jusqu'au lieu cité plus haut du pré de Neyron.